À partir de quel âge peut-on pratiquer la motricité libre avec bébé ?
En jouant au sol, bébé découvre le monde et on suit le rythme naturel de l’enfant : c’est le concept de motricité libre, au cœur de la pédagogie Montessori. Cette méthode d’éducation encourage l’utilisation d’un tapis d’éveil pour favoriser la liberté de mouvement des tout petits. Chez Jolihuit, on nous demande souvent quel est l’âge idéal pour commencer la motricité libre… On vous dit tout sur le meilleur moment pour laisser votre mini explorer et grandir à son rythme !
Dès la naissance : commencer la motricité libre en douceur
Il est possible de poser bébé au sol dès les premières semaines ! Un nourrisson a des phases d’éveil très courtes : profitez de ce temps d’observation pour stimuler son éveil grâce à la motricité libre.
Sur le ventre ou sur le dos, proposez des moments de jeu au sol, pendant 15 minutes maximum. Cette position allongée est plus bénéfique que le transat car elle est physiologique et favorise un meilleur développement moteur.
Bien sûr, si bébé pleure ou n’est pas à l’aise, stoppez l’activité et proposez le tapis de jeu à un moment plus adapté. Écoutez ses besoins : chaque enfant évolue à son propre rythme.
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Comment favoriser la motricité de bébé naturellement ?
Un enfant qui grandit est capable d’apprendre en autonomie, à chaque étape de son développement ! En tant que parents, on pense bien faire en aidant bébé à s’asseoir ou à marcher. Mais Emmi Pikler, la pédiatre à l’origine du concept de motricité libre, explique que l’adulte doit adopter une posture d’observation active.
Voici quelques conseils pour accompagner bébé à chaque étape motrice.
1. Proposer un environnement adapté
Un tapis d’éveil épais et confortable, des jouets à portée de main et un espace sécurisé où l’enfant peut explorer librement. On évite autant que possible le parc de jeu fermé qui limite les mouvements et restreint la curiosité.
2. Ne jamais placer l’enfant dans une position qui ne lui est pas naturelle
En laissant l’enfant trouver ses positions par lui-même, on lui permet d’essayer, de tomber et de recommencer… autant d’expériences qui renforcent son équilibre et sa confiance en soi.
3. L’observation bienveillante
Tant que bébé n’est pas en danger, il est tout à fait normal d’hésiter, de tomber parfois, sans que l’on ait besoin d’intervenir. Vous verrez qu’à force de répétition, votre mini maîtrise mieux ses gestes. Les enfants apprennent plus vite qu’on ne le pense !
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